Présentation

Motif sous le titre

Notre incroyable histoire avec Vicky

Texte extrait de l’article consacré à Vicky dans le Magazine Poney As d’été 2019.

Un palmarès de premier ordre

Après une deuxième saison en D1 et un championnat à Orléans, Alexandre Gruson et Vicky ont abordé les Grands Prix, prenant le départ du premier championnat de France de Lamotte-Beuvron, en 1994. L’époque de Simon Delestre (Panama du Cassou), Marie Pellegrin (Mandoline of Seye)… Ils y termineront 6e.

Quand Alexandre n’a plus eu l’âge de monter Vicky, elle fut confiée à sa cousine, Aurélie Dhenry. Le couple décrocha en 1996 la plus belle des médailles aux championnats de France, l’or en Grand Prix Elite après avoir trusté la 12e place l’année d’avant. Emilie, sa petite sœur, a ensuite pris le relai. Repéré lors du championnat de France par le sélectionneur national de l’époque, Francis Rebel, mais aussi par André Bonneau, le couple fut sélectionné pour les championnats d’Europe du Touquet, en 1998 dont il termine 13e avec notamment un parcours sans-faute sur l’ultime parcours de la Coupe des nations. L’année suivante, Emilie et Vicky empochèrent la médaille d’or aux championnats de France Grand Prix Elite couru au Haras du Pin.

« Vicky n’a jamais fait de tendinite, nous ne l’avons pas soignée plus qu’un autre, elle était solide comme un rock. En piste, elle était très confiante, la hauteur ne lui faisait pas peur. Lorsqu’elle est revenue des championnats d’Europe, où elle a sauté ses plus gros parcours, les Grands Prix nationaux étaient devenus assez simples pour elle. Vicky savait tout faire, c’était assez exceptionnel. Ce n’était pas une jument qui avait une force énorme, mais elle était acrobate, maline comme un chat, souple, elle s’enroulait sur les barres, elle montait le garrot et avait les antérieurs dans le nez ! Elle avait aussi beaucoup de sang et d’énergie. Elle commençait à être vraiment disponible sur la troisième manche ! Inversement, c’était une jument qui entre les épreuves savait dormir… Elle savait se gérer, c’était un personnage… ».

Une retraite sportive et des transferts d’embryon

L’objectif était de marier Vicky a des étalons chevaux, afin d’équiper pour l’avenir Alexandre. Mariée à Narcos II, Lieu de Rampan, Calvaro et Kannan, l’alezane a eu 8 poulains avant d’être réorientée vers des étalons poneys dont les poulains se sont révélés être d’excellents sportifs. « Vicky n’a jamais pouliné, nous avons choisi le transfert d’embryon. Nous ne voulions pas prendre de risques avec des étalons chevaux, par rapport à la taille, et avec les poneys, elle commençait déjà à être âgée ».

Sous la selle de Valérie Rohmer - amie « des années poneys » d’Alexandre, basée à côté du Haras de Meniljean -, la production « poney » de Vicky, au nombre de 6, fait aujourd’hui parler d’elle lors des finales du Cycle Classique de CSO, tout comme sa deuxième génération. C’est le cas de Cassandre Meniljean (Elite à 6 ans et 3e de la finale des 7 ans en 2019) et sa sœur Divine Meniljean (3e de la finale des 6 ans en 2019) ou encore de la championne de France des 5 ans, Chipie Meniljean.

La transmission d’une passion, l’équitation, et la continuité de cette belle histoire se poursuit aujourd’hui avec Héloïse Gruson, fille du frère ainé d’Alexandre, qui monte sur le circuit Tournée des As la deuxième génération des produits de la merveilleuse Vicky